Santenay-les-Bains
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Photos datant du début du XXème Siècle. A droite, on voit distinctement le levier du disque qui servait à la protection des trains arrêtés.
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Photo Simon |
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Photo Bourgeois frères |
Gare de Santenay |
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Gare de Santenay |
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En effet, le poste n'était pas là, mais à la bifurcation de la ligne d'Autun et de celle de Nevers. |
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Photo Mouron |
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Photo Lardier |
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Trains arrivant à Santenay |
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12 ans à Santenay-les-Bains de 1972 à 1984 où je faisais les remplacements ainsi qu'à St-Léger-sur-Dheune, St-Julien-Ecuisses, Nolay et Epinac-les-Mines.
Dernière gare avant Chagny, sur la ligne venant de Nevers, Santenay-les-Bains était tête de ligne pour la ligne d'Autun (Etang-sur-Arroux à Chagny via Autun et Epinac-les-Mines). |
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Plan de la bifurcation de Santenay |
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Mais on voit, sur ce plan de la patte d'oie de Chagny, que certains express venant de Dijon vers la ligne de Nevers et vice versa, ne passaient pas par la gare de Chagny. La correspondance s'effectuait alors à Santenay.
C'est ainsi que le matin vers 6 h 30, un autorail venait de Chagny sur voie 2. Nous le traversions sur voie 1. Un express venait de Dijon pour Nevers. Nous faisions la correspondance et l'autorail qui attendait, repartait vers Chagny et Chalon-sur-Saône. |
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Plan de la patte d'oie de Chagny (vers 1904) |
De même, vers 12 h, un autorail arrivait de Chalon-sur-Saône. Nous le traversions. Un express venait de Dijon vers Nevers. L'autorail qui attendait repartait vers Chagny.
Dans l'autre sens, vers 9 h 30, un autorail venait de Montchanin. Nous le garions sur voie 3. Un express, venant de Nevers et allant vers Dijon, s'arrêtait. L'autorail qui attendait repartait vers Chalon sur Saône. Le soir vers 17 h, la même chose se produisait.
Dans le sens impair, en provenance de la ligne d'Autun, la gare était d'arrêt général. Dans le sens pair, vers 11 h 30, un train de marchandises montait vers Epinac-les-Mines et Les Laumes - Alésia, sans arrêt à Santenay.
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Un ADN part de Santenay et s'apprête à monter les Maranges, passer sous le tunnel de Sampigny et arriver à Paris-l'Hôpital.
Cette photo date probablement des années après la guerre, car on voit encore le poste de la bifurcation.
On voit aussi les signaux mécaniques, carré et avertissement, ainsi que le sémaphore sur la voie 2 Nevers (derrière le poteau). J'ai encore connu ces signaux mécaniques lors de mon arrivée en 1972. C'est moi qui ai fait la mise en service des signaux lumineux. Mais je n'ai pas vu le BAL (heureusement) |
Photo François Fontaine |
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Un ADN part vers Autun |
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Lorsque j'ai été nommé à Santenay, des locomotives à vapeur passaient encore sur la ligne de Nevers.
Ci-contre, passage d'un train de marchandises à Santenay, sur voie 2, en direction de Montchanin.
A l'époque on ne disait pas encore « fret » et ce n'était pas plus mal!
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Photo envoyée par M. Guillin |
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Double traction vapeur à Santenay |
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Au début de mon séjour à Santenay, probablement en 1972, le prototype TGV 001 alla au Creusot. J'étais de service ce jour.
Au retour, le fils du chef de gare de l'époque l'a pris en photo à pleine vitesse passant au droit du quai marchandises et des voies 3 et 5.
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Photo Gérard Jacquet |
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TGV 001 sur voie 1 |
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Quelques secondes plus tard, il passe au droit du poste de gare (ligne autorisée à 140). Ne cherchez pas la caténaire: le TGV 001 était un turbotrain. |
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Photo Gérard Jacquet |
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TGV 001 au droit du poste |
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La photo a été prise pendant que j'étais encore à Santenay. le Picasso passe au droit du carré d'entrée. La signalisation lumineuse était déjà en place la nouvelle nappe de fil également. |
Photo Gérard Jacquet |
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Bifurcation ligne d'Autun |
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La gare avait également un important trafic de vins, surtout en bouteilles, en colis.
Evidemment, maintenant le block automatique est passé par là... La gare est beaucoup moins animée...
Le PN 103 est également automatique, mais la maisonnette est toujours là.
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Photo Rossignol |
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Le BV de Santenay-les-Bains en 1995
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La traction se fait de plus en plus moderne, en attendant peut-être une hypothétique électrification.
Mais la gare n'est plus qu'un office du tourisme. Heureusement qu'on ne l'a déjà pas démolie! |
Photo Teissier |
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Turbo train à Santenay (05/98) |
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Ce qui n'empêche pas des circulations de matériel historique. La 141 R 840 arrive au PN 102, vers l'ancienne bifurcation de la ligne d'Autun. |
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Photo L'Objectif Chagny |
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141 R 840 aborde le PN 102 |
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241 P 17 arrêtée, le dimanche 17 septembre 2006, à Santenay où j'ai travaillé 12 ans, de 1972 à 1984. |
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Photo Gillet |
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Photo Gillet |
241 P 17 à Santenay |
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Arrêtée devant le poste |
Santenay comportait aussi une école SNCF du SES (Service électrique et signalisation). Voir la page de notre ami René Guérin. Cette école était tellement renommée, compte tenu de la qualité de l'enseignement qu'elle donnait que de nombreux jeunes venaient faire leurs études ici et partait ensuite dans d'autres entreprises.
Ci-joint, le bâtiment de l'école du SES de Santenay. Elle était entourée d'un vaste parc. |
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Photo Guérin |
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Ecole SES Santenay |
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A gauche, quelques élèves sur le mât comportant quelques signaux mécaniques. De gauche à droite: Carré, rappel de ralentissement et avertissement.
A droite un panneau lumineux sur lequel on peut trouver carré et ralentissement. |
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Photo Guérin |
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Photo Guérin |
Signaux mécaniques |
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Panneau lumineux |
La SNCF a décidé de fermer cette école et l'a alors transformé en maison de retraite pour vieux cheminots.
Elle existe toujours actuellement.
Merci à l'Objectif, Guy Taissidre, Jean-Luc Guillin, Laurent Teissier, Clément Rossignol, René Guérin, Bertrand Colinot, Jean-Pierre et Danielle Ropiteau, Jean-Pierre Bourgeois, Gérard Jacquet et Nicole Mathey.